Vendredi 08 aout

Nous arrivons a Puerto iguazu, installation dans un petit camping plus que sommaire mais bien situé, et au milieu de la verdure.

Samedi,
Après notre périple pour arriver en ce lieu nous prenons un peu de repos pour explorer la ville. Nous allons voir le point ou l’argentine, le Brésil et le Paraguay se font face, chacun séparé par une rivière. On peut voir les 3 pays en même temps!
Mais aussi constater les dégâts des inondations historiques de début juin qui ont détruites une partie des installations des chutes et causées la fermeture du site pendant quelques temps. La ligne d’eau est visible à une hauteur invraisemblable et la couleur chocolat du fleuve témoigne de sa fureur passée.

 (Argentine à gauche, Brésil à droite et Paraguay en face)

Dimanche
Le suspens n’a que trop duré, nous prenons la direction du parc national des chutes. On a l’impression d’arriver dans un grand parc d’attraction. De la billetterie, en passant par le petit train qui nous dépose à chaque point d’intérêt. Comme nous l’avions appris, une partie des installations n’a pas encore été réparée suite aux inondations et nous privera d’une portion très intéressante. Dommage.
Mais le spectacle est grandiose sur les passerelles supérieure et inférieure. A midi, les coatis se pressent autour des touristes pour subtiliser quelques restes alimentaires, malheureusement ils en deviennent parfois agressifs. Mieux vaut ne pas trop s’en approcher.

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Quelques petits singes s’amusent aussi dans les branches qui surplombent les chemins du parc.
Nous referons un tour l’après midi pour notre plus grand bonheur car le soleil était venu accompagner un arc en ciel, alors que les touristes avaient pour la plupart quittés le site.
En fait, il y a de multiples cascades dont on peut s’approcher plus ou moins pour se faire mouiller, les voir d’en bas ou d’en haut.

Lundi
Le 2eme jour c’est moitié prix! Nous en profitons pour revenir tôt et marcher sur le sentier Macuco qui permet de pouvoir observer la faune et la flore locale. Nous chercherons en vain à voir un toucan. Nul n’a voulu pointer son nez! Au bout du sentier, une autre cascade au pied de laquelle, cette fois on peut se baigner. Mais nous gardons nos force pour l’attraction de l’après midi… Le tour en bateau au pied des chutes! Sensations garanties, tranquille au début pour prendre quelques photos et se sentir tout petit. Puis, adrénaline, rangez tout dans les sacs étanches et passage a la douche sous la cascade!! Whou, ça décoiffe et nous rentrons trempé mais heureux!
(Petite astuce: nous l’avions fait le 2eme jour pour prévoir des vêtements de rechange;)

Et voilà, quel site exceptionnel. Il se visite aussi du coté brésilien qui nous a paru beaucoup plus succinct, donc nous avons préféré garder le budget pour le bateau. Par contre les brésiliens nous ont bien fatigués avec l’hélicoptère qui survole le site toutes les 10 minutes. Les argentins ont fait le choix de l’interdire de leur coté.

A present, ça sent un peu la fin. Nous avons reservé le bus pour retourner a Buenos Aires le 14 aout. Et la boucle sera bouclée!

Mais nous aurons encore de quoi faire quelques articles avant de rentrer!

Mercredi 30 juillet
Nous quittons les sentiers battus pour nous rendre au parc national du Chaco au nord ouest de Resistencia. On a l’impression d’aller se perdre dans la jungle primitive au bout du monde! Le bus nous laisse a Capitan Solari a 5km du parc. Tout petit village, et tous les accueils touristiques sont fermés! La chaleur est étouffante et nous ne nous voyons pas les faire a pieds avec les fardaux sur le dos. Par chance, 2 autres touristes égarés se rendent avec nous au bureau du parc dont la responsable se propose gentiment de nous y amener. Heureusement que le soleil est là car la piste est impraticable en cas de pluie.
Nous arrivons alors au camping dans un écrin de verdure! En lisière de forêt et au bord d’une rivière. Très bien accueilli par la gardienne du parc, nous plantons la tente a l’ombre d’un vieil arbre. Et puis des invités beaucoup moins sympas étaient aussi super contents de nous voir: des nuées de moustiques affamés qui se jettent sur nos petits membres tout tendres! Et pas d’anti moustiques! Heureusement, la dame qui nous avait amené a pu nous rapporter l’aérosol magique le soir même alors qu’il ne nous restait presque plus de sang dans les veines.
Durant les 2 jours dans le parc nous avons pu faire plusieurs promenades pour observer la végétation luxuriante, ses nombreux oiseaux et surtout les singes hurleurs! Un cri d’une puissance incroyable pour effrayer les autres mâles! Il est même considéré comme l’ animal le plus bruyant de la planète…
On resterait bien encore une semaine dans ce petit paradis mais la route nous attend, on voudrait voir encore plein de chose et le départ approche doucement.

Samedi 02 aout
Nous partons en direction de la laguna Ibera, une autre réserve naturelle. Nous sommes repassés par Resistencia, puis direction Mercedes. Arrivée tardive, nous cherchons difficilement un gite pour la nuit à un prix abordable. Nous trouvons finalement un hébergement chez une famille super sympa. Petite chambre basique dans un studio ou nous sommes seuls, avec ouverture sur le jardin et sa cuisine d’extérieure, on se croirait à la maison!

Dimanche, comme il n’y a pas de bus pour continuer notre route, ce sera repos, lessive puis asado argentin. Enfin, un petit tour en ville pour nous mêler au « dia del nino » et sa kermesse géante!

Lundi
Le bus est venu nous prendre a l’hôtel pour ensuite s’attaquer a la piste qui mène a la laguna Ibera.

Il nous laissera au camping qui a tout l’air d’un coin de paradis. Des petites paillotes ombragées pour faire le barbecue au bord de l’eau.

Durant ces 3 jours nous auront pu faire une ballade en bateau pour admirer la flore et la faune. Pleins d’oiseaux, des caïmans, de sympathiques carpinchos ( des capibaras), des cerfs, des singes…

Nous avons aussi pu faire des petites ballades a pieds et une ballade a cheval pour s’engager dans la campagne alentour.

Le village, Colonia Pelegrini, semble hors du temps avec ses rues sablonneuses et ses petites maisons typiques.
Au camping nous faisons de sympathiques rencontres, Juliette et Christophe: 2 français voyagant en camping car depuis 2ans et demi avec leur 2enfants de 4et6, et Pascale et Mathieu :deux québécois sont sur la route depuis 3ans et demi avec leurs deux fils. Ce sera l’occasion d’une soirée tous ensemble bien arrosée! Et faite de riches échanges.
Ces jours ensoleillés nous rappellent que c est l’été en France, mais jeudi pour notre départ la météo nous joue des tours, pluie et chute des températures: on pliera sous la pluie avant de prendre la route version 4×4 pour posadas. Nous ne mettrons que 4h au lieu de 20 par cet itinéraire tout terrain, fabien se prend même à rêver faire le Dakar 😉
Apres une nuit a Posadas, nous mettons les voiles sur Puerto Iguazu, pour le dernier gros attrait de notre voyage: les chutes!

Jeudi 24
Nous arrivons a Salta sous la pluie et de nuit.

Pas les meilleures conditions. En plus de cela, nous sommes toujours en haute saison avec les vacances d’hiver locales, galère pour trouver des places dispo. Après un peu de marche nous finissons par trouver les 2 dernières places d’une auberge, tout de même assez bruyante.
Le lendemain, le soleil étant de retour nous filons nous installer au camping. Camping avec piscine, svp! D’accord elle est vide mais la plus grande que nous ayons jamais vu! Il faut soit disant une semaine pour la remplir!

Nous consacrons les premiers jours a la visite du cerro qui permet d’avoir une belle vue d’ensemble sur la ville. Puis un tour dans ses majestueuses églises.

Samedi 26, nous visitons le célèbre musée anthropologique de haute montagne. Célèbre pour les 3 momies incas exposées a tour de rôle. Ces enfants auraient été choisi pour être sacrifié et offert aux divinités a plus de 6000m d’altitude sur les monts de la cordillère. Les conditions atmosphérique a cette altitude ont tellement bien conservé les corps et les objets offerts que ça en est vraiment troublant. Les momies semblent vouloir se réveiller d’un instant a l’autre, les enfants paraissent juste endormis. Et les statuettes, vêtements et outils sensés les aider pour leur long voyage sont comme neufs.
Une véritable parenthèse hors du temps, plongé dans cette culture. Vous comprendrez aisément que je n’ai fait aucune photo de peur d’ensorceler a jamais mon appareil avec tous ces esprits qui semblent ne pas encore avoir quitté ces corps si bien conservés !

Dimanche 29
Nous nous autorisons une petite excursion avec les économies faites sur le camping. D’autant plus que nous faisons que marcher ce qui induit un gros manque d’adrénaline dans mon organisme. Nous choisissons rafting + tyrolienne!
Nous sommes donc un petit groupe a nous retrouver pour en découdre avec les rapides du rio Juramiento qui s’écoule du très beau lac artificiel de Cabra Coral. Temps un peu couvert mais très bonne ambiance, beaux paysages sauvages et l’eau pas si froide nous encourageait a tout les exploits!

Le soleil pointe son nez pour le barbeq ( assado) de midi afin de prendre des forces pour la tyrolienne la plus haute d’Amérique du sud. Un petit sentier nous mène a 750m au dessus de la rivière et il ne reste plus qu’a tout redescendre en 4 câbles qui traverse la vallée. Sensations garanties!!

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Lundi 30
Repos, c’est lundi. La journée s’articule autour d’un bon assado avec un autre couple de français rencontré dans le camping!

Mardi 31
Nous reprenons la route pour Resistencia, sur le chemin qui nous mènera aux chutes d’Iguazu.
C’est le déluge quand nous arrivons, un orage de folie. Nous passerons une nuit a l’hotel.

Mercredi 01 aout
Aïe, on arrive déjà en aout!
Nous partons avec l’intention de camper dans le par naturel du Chaco au nord ouest de Salta.

Samedi 19, suite
22h, nous prenons le bus à Arica. En route pour le nord ouest de l’Argentine. A peine le temps de s’endormir, 03h30 tout le monde descend contrôle de police, inspection de tous les bagages.. Raahhhh.
Après un changement à Calama au petit matin nous sommes en Argentine dans la matinée.

Finalement, aux vues des paysages et la lecture du guide, nous décidons de sauter du bus avant d’arriver a Salta. L’effervescence de la ville ne nous attire pas et il nous semble pouvoir trouver notre bonheur dans ces petits villages en bordure des Andes au paysage aride.

c’est le pays des cactus, aïe, ouille!
On commence par Pumamarca, adossé a la montagne aux 7 couleurs, tellement riche en différents minerais et son marché artisanal si animé.

Cela fait depuis début juillet que nous galerons un peu plus pour l’hébergement, ici c’est les vacances d’hiver et malheureusement les français le sont aussi. D’ailleurs il y en a trop !
Enfin, nous trouvons quand même une auberge, ou nous n’aurons pas envie de nous éterniser.

Le lendemain, lundi 21 nous partons profiter des environs aux allures de far-west. Petite ballade pour voir ces rochers aux milles couleurs (même s’il n’y en a que 7) et les immenses cactus. Un tour dans le marché artisanal et ses montagnes de tissus colorés.

Puis nous prenons le bus pour un autre village voisin Tilcara.
C’est plus grand, plus de touristes mais les paysages sont toujours magnifiques. On fait une petite ballade vite fait en fin de journée sur les ruines d’une pukara: forteresse d’un village indien envahie d’immenses cactus.

Mardi 22, nous poussons un peu plus loin du village jusqu’a la garganta del diablo. Formation rocheuse qui crée un grand canyon ébréché par une cascade. Le soleil cogne toujours fort la journée, même si les nuits sont fraîches.

Le soir, a notre grand désespoir, l’auberge a été envahie par une colo française! Dépaysement annulé…

Pour mercredi une visite aux salinas grandes, grandes étendues de sel de l´altiplano. Un lac asséché il y a des milliers d’années laissant une immense couche de sel issu du volcanisme. Il est aujourd’hui exploité, c’est le Aigues-mortes national! Du bleu, du blanc, les couleurs nationales.

ensuite on a pris un bus pour Jujuy, mais après un tour rapide dans la ville on a pas du tout juy. En fait prononcer rou-rouille (tout rouille). Alors, hop, 2h de bus plus tard nous voilà a Salta que nous découvrirons cette fin de semaine!

Samedi 19,
Pour la dernière journée a Arica, nous sommes allé manger local au port. Difficile à trouver, derrière l’empilement de containers. Et là, quelle surprise de voir autant d’animaux réunis dans un même endroit: des lions de mer, des goélands, des pélicans, ça vole, ça crie dans tout les sens. Un vrai bazar, mais quel régal de pouvoir observer tout ce petit monde!

Batiment de l’ancienne douane et l’eglise conçus par Eiffel, made in France:

Vue d’en haut:

Mercredi 16
Arrivée au point le plus extreme de notre périple: Arica. Au nord du Chili, a seulement 20km de la frontière du Pérou.

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Nous descendons du bus a 7h du matin et comme tout les jours ici, il y a un peu de brume d’entrée maritime. Mais il fait bon. Nous posons les sacs dans une petite auberge familiale puis on fait un saut sur la pointe du port, spot de surf renommé, pour voir les tubes dérouler. Les surfeurs sont là mais surement pas les bonnes conditions car personnes n’est à l’eau, pourtant les vagues sont imposantes!

Dans le port, nous découvrons aussi un nombre impressionnant de pélicans! A croire qu’ils se sont tous donnés rendez vous ici pour un grand colloque du pélican! C’est vraiment un gros oiseau, on dirait un gros airbus quand il passe en planant au dessus de nos tête.

Puis pour l’après midi nous sommes allés faire un tour du coté de la plage pour retrouver le sable sous nos pieds.

Le soir on se cuisine un petit truc a l’auberge.

Le lendemain, jeudi 17: nous déménageons dans une autre auberge un peu moins cher que l’on a trouvé la veille. Je passe un coup chez le coiffeur, a 4€ la coupe, ça décoiffe! Mais bien fait, en plus on a droit au petit truc de grand-mère de la coiffeuse a qui quelqu’un offre soudainement un mégot: « oui c’est pour mettre sous les paupières pour éviter les cernes, et comme je ne fume pas le voisin me passe ses mégots! »
Ensuite, nous sortons de la ville pour le sanctuaire des colibris , situé au fond de la vallée d Azapa, réputée pour ses cultures d olives. C’est un immense jardin tenu par une passionnée qui a plaisir a nous montrer le nombre impressionnants de plantes et d’arbres et nous expliquer le rôle de chacun pour abriter ces minuscules oiseaux d’environ 5cm de hauts. C’est un véritable havre de paix, dans cette vallée verdoyante telle un oasis délimité par les montagnes désertiques.

Ensuite nous marchons un peu en direction de la ville pour nous arrêter au musée archéologique. Connu pour abriter des objets vieux de milliers d’années et très bien conservés grâce à l’aridité du climat. Mais aussi les momies Chinchorros les plus anciennes les mieux conservées au monde. Avant même celles d’Egypte. C’est très troublant de voir comment les corps étaient embaumés et leur état de conservation. Il y a même des nourrissons!
On quitte vite le musée avant qu’elles ne se réveillent!
Le soir on mange une pichanga: un plat encore bien léger à base de viandes revenues à la poêle sur une montagne de frites.

Jeudi 17
Nous avons réservé un tour dans le parc naturel a l’est de la ville. Départ 7h30, altitude 0m direction le lac de Chungara le plus haut du monde non navigable, à 4500m d’altitude. (« Sobre el nivel del mar » comme ils aiment le préciser!)
En chemin, plusieurs arrêts dans des village typiques et des vues panoramiques magnifiques sur les paysages de l’altiplano!
Par chance, nous faisons partis d’un tout petit groupe de 6 au total qui nous évite les gros bus de touristes.
Nous voyons aussi des cactus candélabres et des lamas qui adoraient les petits gâteaux !!
Le retour se fera tard dans la soirée.

Vendredi 18, aujourd’hui dernier jour a Arica. Dernier jour au Chili avant de prendre notre bus ce soir pour Salta au nord de l’Argentine. Nous allons faire le marché et un peu de plage pour profiter une dernière fois du pacifique. Puis 24h de bus nous attendent!

Dimanche 13
4h30, levé dans le froid, hé oui les nuits sont fraiches dans le désert.
Encore endormi, nous montons dans le bus qui nous emmènera à El Tatio, le plateau ou l’on peut observer les geysers les plus hauts du monde a plus de 4000m.
Après 1h30 de trajet nous apercevons au loin les fumerolles!
Il fait super froid a la sortie du bus -9 degré, heureusement nous n’avons pas souffert de l’altitude et la guide nous informe qu’il fait moins froid que d’habitude!

Il faut se lever très tôt pour que la vapeur soit plus impressionnante dans la fraicheur du lever du jour.
Nous nous approchons alors de plusieurs geysers pour mieux en apprécier la puissance et connaitre leur fonctionnement.

Petit, gros ou intermittent, l’eau qui bout a 85 degré fait bien chauffer le petit déjeuné!
C’est l’heure: café, oeuf, sandwich, ce petit break nous requinque.

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Puis nous quittons ce lieu pour nous rendre au bassin thermal tout proche, l’eau remonte ici a 38 degré et permet un bain ressourçant !
Drôle d’expérience chaud/froid !

Puis nous quittons les lieux avec un arrêt pour observer la faune locale jusqu’au village de Machuca.
Village abandonné, avec sa petite église pittoresque qui tente de revivre en vendant aux touristes empanadas et brochettes de lamas.

Les dits lamas que l’on pourra voir paitre tranquillement a la sortie du village!

Puis c’est le retour a San Pedro a la mi-journée.
Pour l’après midi on profitera tranquillement du hamac de l’auberge.

Lundi 14
On se s’est pas réveillé en pleine nuit pour regarder le défilé sur les champs elyssés mais nous sommes quand même debout a 8h pour une excursion en VTT dans le salar d’Atacama jusqu’a la laguna Cejar.
Ces célèbres rétentions d’eau possède une salinité très importante qui permet une incroyable flottaison, un peu comme dans la mer morte.
Arrivés sur place après 12km très plat, nous faisons le tour d’une première lagune pour observer la faune, dont des flamands roses, et la flore locale.

Puis je me change pour aller tester cette fameuse flottaison. L’eau est glaciale mais l’envie est trop forte.

Enorme! Je reste a la surface comme un bouchon, mais je ne reste pas trop pour ne pas me transformer en glaçon!
On pique nique dans ce petit coin de désert super joli, puis on rentre au village rendre les vélos.

mardi soir nous avons reservé le bus pour nous rendre a Arica, a l’extreme nord ouest. Arrivée mercredi matin. Objectif: trouver des températures clémentes et un peu de vagues!

en espérant que le lundi férié fut bon pour tout le monde !!

Samedi 12
Matinée tranquille a l’auberge, nous nous préparons pour la sortie de cette aprem. On peut profiter du soleil dans le hamac.
A la mi-journée, nous reprenons les même vélos que la veille direction la  » valle de la luna ».
Le parcours est un peu plus long et sous un soleil de plomb. On est vraiment dans le désert.

Après quelques kilomètres de cuisson nous nous arrêtons aux grottes de sel. C’est un passage étroit au milieu des rochers chargés de sel. Le paysage semble issu d’une autre planète. On se croirait un peu dans 127h, je garde les bras près du corps…!

Puis la route se poursuit en passant a coté de la « duna mayor » que nous viendront grimper pour le coucher de soleil. Le chemin s’arrête aux 3 marias, telles des sculptures de pierre aux courbes féminines.

Le défilé des touristes qui s’entassent dans des bus a thermostat 8, nous fait apprécier l’effort de chevaucher nos vélos.

Nous rebroussons chemin en nous arrêtant pour accéder au sommet d’une autre dune et voir, au loin, le volcan licancabur.

Le soleil commence sa descente alors nous fonçons a la duna mayor d’ou il est encore plus joli, parait-il.
La montée, encore une!, nous essouffle avec l’altitude!
Mais, d’accord, ça en vaut la peine, les montagnes se teintes de rouge pour accueillir la pleine lune qui éclairera notre retour.

Retour au village, on se retient pour ne pas retourner à ce petit resto qui fait des menus a 4€ et promos sur les coktails, au coun du feu et musique live. Non ce soir, économies et demain départ 4h30 pour les geysers de El Tatio !!

Valparaiso (fin)
Le lendemain nous partons nous balader le long de la cote sur le sentier du bicentenaire, on finit par s égarer et se retrouver sur l autoroute , la promenade aura été plus longue et plus fatigante que prévu avec les dénivelés de la ville. Puis nous flânons sur les différents cerro( les monts) ces nombreux quartiers équipés d ascenseurs (ou funiculaires) les maison sont empilées a flans de colline parfois faites de bric et de broc et surtout ce qui caractérise valpo, ce sont les peintures street art, graffitis et autres tags qui ornent les constructions.

Le lendemain un tour sur le cerro Bellavista et son musée a ciel ouvert puis en route pour le terminal de bus, un completo en guise de repas(ca y est on est adepte de leurs hot dog plein de guacamole a 1euro50, ca évite de faire les sandwichs!), et c est partis pour 15h de bus jusqu a Antofagasta ou nous prenons une correspondance de 5h pour san Pedro de Atacama!

il y a des carrieres gigantesques a Antofagasta, les engins de chantier sont démesurés! Ca rappelle le boulot tout ça 😉

Jeudi 17h40 pour le coucher de soleil, ca y est nous y sommes!!

San Pedro De Atacama

a 2000m d altitude, dans le désert le plus aride du monde, les écarts de température jour/nuit sont impressionnant, de 25 à -3!! Brrhhh nous renonçons au camping nous avons trouvé une petite chambre double a un prix plus que raisonnable, ce sera parfait…

Vendredi, on s’attaque au désert.
Nous louons 2 bons VTT pour nous lancer dans la « valle de la muerte » !!
Qui oublie sa bouteille d’eau, jamais ne reviendra…
Nous nous équipons aussi pour pratiquer l’activité phare: le sandboard. Et c’est parti avec notre vieille planche rossignol sur le dos, prêt a rider la dune.
Après être sortie du village, nous voyons bien qu’il n’y a plus rien autour. Le village est un véritable oasis. Puis nous quittons la route pour nous engouffrer dans un magnifique canyon d’ocre et de sel!

L’ambiance est envoûtante, on se croirait dans un western. Le silence règne en maitre. Rien aucune plante ni animal.
Après la pause casse croute, nous arrivons a la dune géante d’ou l’on va pouvoir s’élancer. Ici pas de tire-fesse, il faut se hisser en haut à la force des cuisses. Et avec l’altitude on cherche bien notre souffle!
La vue au sommet valait la peine! Mais déjà on a hâte de s’élancer!

Youhou! Quelques gamelles, on mange beaucoup de sable. Celui qui reste en bas essoufflé encourage l’autre a réaliser l’exploit! Difficile de faire un virage comme dans la neige!
Enfin, mort après 3 descentes (ou plutôt 3 montées!), nous poursuivons l’ascension jusqu’au mirador pour admirer le coucher de soleil.
Les dunes freinent notre progression, il faut pousser le vélo, le sable devient l’enfer!
En haut le vent n’est pas très chaud et le ciel bien couvert. La nuée de bus de touristes qui envahissent soudain la corniche nous encourage a redescendre.
Demain on remet ca pour la vallée de la lune!!

A ce stade du voyage, petit tour d’horizon de ce qui nous a choqué ou étonné et que l’on a pu photographier:

Bien sur l’hiver qui commence le 21 juin, et l’été le 21 décembre.

Les bouteilles de sodas de 3L, en veux-tu en voila !

Vive la corse!

Des fesses a l’entrée du parc de la terre de feu

Des stands Mc Do qui ne font que les glaces. (c’est toi le cono)

Impossible de trouver des petits oignons, les seuls que l’on trouve nous font un repas.

Un vélo a moteur

La promo pour le bal du 14 juillet au Chilie !

Une citroen « C-Elysees »

En Argentine, presque impossible de trouver du jus d’orange. De plus, l’eau du robinet n’est pas tres bonne. Du coup, il est d’usage de diluer des poudres au gout fruité dans l’eau. Le choix est impressionnant.

Un étage entier de centre commercial entierement dédié a la malbouffe ! Au moins 15 enseignes !

Le sac de chips pret a exploser avec l’altitude !

La biere nationale argentine.

Dans tous les supermarchés, il y a des jeunes, en bout de caisses, pour mettre les courses dans les sacs plastiques. En échange d’un pourboire, souvent, pour des associations caritatives.