Mercredi 25 au matin nous prenons le bus direction Santiago de Chile ! Par souci d’économie, ce sera cette fois un mini bus étant donné qu’il n’y a que 5h de trajet ! Le poste frontière est submergé, nous y restons 2h30. Tous les sacs de tous les passagers et tous les véhicules sont inspectés ! En plus l’Argentine joue au même moment son dernier match de poule. Les douaniers en étaient quelques peu distraits ! A noter, interdiction d’introduire des légumes, jambon, fromage, crudités…nous engloutissons notre sandwich a la hâte! Les paysages changent en arrivant au Chili: des chevaux au milieu de forêt de cactus. Et puis c’est l’effervescence de la ville, embouteillage et surpopulation noyée dans un nuage de pollution.
Santiago de Chile
Nous trouvons une auberge super sympa, toute neuve et bien tranquille: Chile Lindo.
Un petit tour dans la ville, le quartier est populaire, quelques tags artistiques sur les murs. Il faut se réhabituer à une nouvelle culture, une nouvelle monnaie et une heure de décalage horaire en plus. Dans un bar, la fin du match de la France contre l’équateur, près de l’université des traces de luttes encadrées par l’armée. Les manifestations des étudiants et professeurs pour demander plus de moyens ont l’air offensives. A midi, proximité de la mer oblige, on se rend au marché central aux poissons pour un plat typique de fruit de mer. Une vraie fourmilière ce marché, plein de couleurs et de personnes charismatiques.
Nous passons aussi dans le quartier commercial afin d’acheter le réchaud pour l’ile de pâques. Yayouh! On a les billets!
Le centre commercial se trouve dans ce qui deviendra, une fois terminée la tour la plus haute d’Amérique du sud.
Là encore les inégalités sont frappantes, nous sommes choqués par le nombre de personnes à coté de leurs chaises/stand, dans la rue qui proposent de cirer les chaussures des business-man.
Plus tard, nous nous surprenons à faire un tour au musée des beaux arts.
Le lendemain, nous faisons la tournée des surplombs de la ville pour prendre un peu d’air et sortir de la pollution. La vue est splendide du haut du Cerro de la Virgen, mais un peu obstruée.
Comme nous sommes monté à pied au lieu de prendre le funiculaire (et oui on a tout donné pour l’ile de pâques…) on s’autorise quand même une petite spécialité culinaire chilienne: la chorrillana (frites surmontées s’oignons revenus avec du boeuf et de l’oeuf)
On finit l’aprem en flânant dans le centre pour rentrer tôt.
demain (samedi 28) départ a 4h30 du mat pour l’aéroport !! On a super hâte ! C’est l’ile la plus éloignée de tout sur terre, d’ou son surnom de nombril du monde!
Vamos a ver !